Dans ce TED Talk, Kelly McGonigal nous explique que le stress n’est pas forcément quelque chose de mauvais : au contraire, on peut le transformer en véritable ami.
Le stress n’est pas forcément quelque chose de négatif
Personne n’aime le stress. On a le coeur qui bat, des bouffées de chaleur, les mains moites et tremblotantes… Ces signaux corporels sont pourtant le signe que votre corps se prépare à l’épreuve ! Et oui, il met en place toutes les conditions pour vous aider à fuir ou combattre dans une situation de danger : un mécanisme que notre corps a mis en place pour survivre. Certains sportifs affirment même que sans stress, ils ne seraient pas capable de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’atteindre la performance.
Si vous ressentez les symptômes du stress, commencez d’abord par vous en féliciter. Vous êtes en pleine préparation pour faire une performance et heureusement que le stress est là ! L’enjeu n’est donc pas de faire disparaître le stress. Il sera toujours là, quoi que vous fassiez. C’est automatique. Même les plus grands comédiens, après des années de pratique, ressentent toujours le trac avant d’entrer en scène.
L’objectif est plutôt d’apprendre à gérer le stress pour que son pouvoir ne soit pas paralysant mais plutôt à notre service !
Comment gérer le stress ?
Il y a plein de manières de réguler son niveau de stress. Le stress est à la fois un phénomène physique (on ressent ses symptômes dans notre corps) et un phénomène psychologique (on imagine des scénarios catastrophes ce qui amène notre cerveau à se mettre en mode « survie »).
On peut agir sur l’aspect physique par plusieurs exercices de respiration et de cohérence cardiaque qui vont nous aider à faire baisser les battements de notre coeur et à stabiliser notre respiration. On peut aussi aider notre corps à se détendre musculairement par des massages du visage ou même par un peu de sport !
On peut agir sur l’aspect psychologique également par des outils comme la visualisation (qui va nous aider à imaginer des scénarios positifs plutôt que négatifs), les affirmations, la rationalisation…
Chacun a ses techniques, le plus important est de trouver celle qui peut fonctionner pour vous ! Mais s’il y’en a une qui fonctionne à tous les coups, c’est celle de travailler sur son rapport à l’échec.
Le rapport à l’échec : une question d’enjeu
Beaucoup de personnes n’ont aucun stress pour parler en public devant des gens qu’elles connaissent mais sont tout de suite beaucoup plus paniquées lorsqu’il y a un enjeu particulier : pitcher devant des investisseurs, faire une soutenance de thèse devant un jury, prendre la parole lors d’une réunion importante…
C’est finalement l’enjeu qu’on y met qui va créer la pression source du stress dans de nombreux cas… et la peur de l’échec associée. On a peur du regard des autres, on a peur d’essayer par crainte de dire des bêtises, de ne pas être assez intéressant, d’être jugé, de ne pas être à la hauteur, de ne pas se souvenir de tout etc.
Lors du prochain cours, nous allons justement pratiquer des exercices issus du théâtre d’improvisation qui vont vous aider à être plus à l’aise avec l’idée de l’échec et du jugement d’autrui. Lorsqu’on dédramatise la prise de parole, on se sent libre d’essayer plus de choses, de s’exprimer comme les idées nous viennent et surtout : on finit par être vacciné à l’échec !
Et vous, avez-vous d’autres interprétations sur le stress ? Et déjà des techniques que vous utilisez ?